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Vous avez vu Martin dans notre campagne de publicité, laissez-nous vous raconter son histoire...
Petit, son terrain de jeu est une fromagerie ! Plus précisément l’atelier de fabrication et les caves d’affinage de la Coopérative Laitière du Beaufortain dont son père, Pierre Laurent, est responsable. Il passe de longues heures à regarder travailler les fromagers, depuis le circuit de visite ouvert au grand public. Avec ses yeux d’enfant, certains gestes l’amusent. Il est fasciné par ce savoir-faire et se jure alors d’en faire son métier.
Aujourd’hui, dans le cadre de sa Licence professionnelle, il est en alternance à la Coopérative Laitière de la Vallée des Arves, avec en poche un bac scientifique et un BTS sciences et technologies des aliments (BTSA) obtenu à l’ENIL de la Roche sur Foron. Ses journées d’apprenti fromager sont bien rythmées. 5h30, arrivée à l’atelier de fabrication. Puis en route pour la tournée de ramassage du lait. Il aime particulièrement cette partie de son travail qui lui permet d’être en contact direct avec les producteurs et d’admirer le lever du soleil sur ses chères montagnes. Après avoir livré le lait à la coopérative il retrouve à l’atelier Simon, le responsable de fabrication, et enchaîne à son tour ces fameux gestes qui, petit, le fascinaient.
Martin a eu pas mal d’émotions cette année. Après avoir été choisi comme égérie pour assurer la promotion du Beaufort, il a vécu en février une belle aventure au Salon International de l’Agriculture. Il a, d’une part, assuré chaque matin les démonstrations de fabrication devant un large public attentif. Et ensuite, il a vu la meule de Beaufort qui avait été sélectionnée remporter la médaille d’or ! Médaille d’or du Concours Général Agricole, attribuée pour la 2ème année consécutive à la Coopérative Laitière de la Vallée des Arves. Une chouette consécration !
Martin a comme projet de rester à la Coopérative Laitière de la Vallée des Arves. Mais il aimerait également faire quelques saisons d’alpage pour fabriquer du Beaufort Chalet d’Alpage. Son avenir lui semble tout tracé : il ne quittera jamais la Savoie et perpétuera la fabrication d’un produit de terroir et de qualité.
